L'instruction du Taw7id aux enfants prédomine sur tout autre enseignement

 
L’instruction du Taw7id aux enfants
prédomine sur tout autre enseignement
Louange à Allah, que la bénédiction et la paix d’Allah soient sur notre Prophète Mo7ammad, sa famille, ses compagnons et quiconque suit sa guidée.
 
Après l’amour d’Allah Le Très-Haut et de Son messager, il est nécessaire d’aimer les élus d’Allah et de considérer les ennemis d’Allah comme des adversaires à part entière.
 
 
 
L’apprentissage du Taw7id aux enfants doit être la priorité pour chaque parent musulman.
En effet, la science utile est la connaissance du désaveu du Taghout et de la foi en Allah Seul.  Le but de cet enseignement, est que l’enfant demeure dans la religion du monothéisme. D’où l’extrême importance à notre époque où l’ignorance prédomine, de mettre l’accent en priorité sur le sens de l’attestation de foi.
Le Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa salam) commençait toujours par enseigner aux enfants le monothéisme et la foi avant de leur enseigner le Coran.
 Il incombe donc pour chaque parent d’appliquer cette méthodologie et de veillez a ce que nos enfants sachent le fondement de l’Islam avant toute autre instruction.
 
Joundoub ibn ‘abd Allah (radiyaAllahou ‘anhou) a dit : « Nous étions quelques jeunes garçons (proches de la puberté) accompagnant le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam). Il nous  apprenait alors la foi avant le Coran, puis nous apprenait le Coran, ce qui nous fit croire d’avantage en lui. Alors que vous aujourd’hui, vous enseignez le Coran avant la foi. » [Hadith authentique rapporté par al-Bayhaqi, ibn Madja et ibn Manda]
 
Nos pieux prédécesseurs ont toujours adopté cette juste méthode dans l’enseignement de leurs enfants. Ils commençaient alors par leur apprendre le monothéisme, la foi et la sounna dès leur plus tendre enfance. L’enfant grandit alors en monothéiste et sounnite accompli. Aucune diversion ni aucune tentation ne pouvait lui nuire, grâce à Allah –Ta‘ala.
 
Is7aq ibn ‘Abd Allah raconte que sa grand-mère, Oum Soulaym, avait proclamé sa foi en Mohammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) lorsque revint Abû Anas qui était absent, et lui dit : « As-tu apostasié ? » (As-tu renié ta religion). Elle répondit : « Je n’ai pas apostasié. J’ai seulement cru en cet homme. » et elle se mit à apprendre à Anas la religion d’Allah en lui disant : « Dis : "Il n’y a de divinité qu’Allah", dis : "J’atteste que Mohammad est le Messager d’Allah" ! » Anas obéit mais son père dit à Oum Soulaym : « Ne corromps donc pas mon fils » Elle répondit : « Je ne le corromps pas. » Mâlik, le père d’Anas, sortit alors et se fit tuer par un ennemi. Ayant su la nouvelle, Oum Soulaym dit : « Tant qu’il n’aura pas laissé le sein de lui-même et vivant. » [Rapporté par ibn Sa‘ad]
 
Ali ibn al-7oussayn enseignait à son fils ces paroles : « Dis : "j’ai cru en Allah, et mécru au Taghout  (tout ce qui est adoré en dehors d’Allah)." » [Rapporté par ibn abi Chayba]
 
Et Ibrahim at-Taymi dit à ce propos : « Ils appréciaient que la première parole enseignée à l’enfant fût de dire sept fois : "Il n’y a de divinité qu’Allah." » [Rapporté par ibn Chayba et ‘abd ar-Razzaq]
 
La raison pour laquelle les prédécesseurs enseignaient d’abord à leurs enfants le monothéisme et la sounna, est qu’ils ont su que la personnalité de l’adulte est la plus souvent forgée par ce qu’il avait appris dans son enfance.
 
Si l’enfant est éduqué sur les bases d’une croyance authentique et de l’amour et de la Sounna, il en gardera les principes jusqu’à la fin de ses jours, par la volonté d’Allah –Ta‘ala. Et si on lui donne une éducation fondée sur l’hérésie et la transgression de la sounna, il en gardera également les principes jusqu’à sa mort. Sauf si Allah –Ta‘ala- a voulu pour lui le salut et le bien.
 
Abû Is7aq al-Jibyani dit dans ce même ordre d’idées : « Ne confiez l’enseignement de vos enfants qu’à l’homme de bonne religion ; la religion de son enfant est en effet celle de son enseignant. » Et il ajoute : « J’ai connu un enseignant qui soutenait en cachette que le Coran était créé (makhlouq).[1] Démasqué, il fut puni et renvoyé. Alors, il s’érigea un jour en tribun informateur devant des enfants et dit : «  Que pensez-vous du Coran ? » Ils répondirent : « Nous ne savons pas » Il dit : «  Il est crée (makhlouq). Et ne croyez pas à autre chose au prix de vos vies. » Puis il s’en alla en courant. »
Abou Is7aq continua : « J’ai appris ensuite que ces enfants avaient cru jusqu’à la fin de leurs jours à ce que leur disait leur ancien maître. Et on me parla, en revanche, d’un enseignant probe, que l’on vit en train de tourner autour de la Ka‘aba en disant ; « Ô Allah ! Fais que chaque enfant que j’ai eu soit de tes pieux serviteurs. » J’ai appris, plus tard, que quelque soixante disciples de cet enseignant sont devenus d’éminents savants et des hommes pieux. » Puis il ajouta : «  Comme le cas de ces deux hommes est opposé ! »
 
Aujourd’hui, les communautés actuelles sont dans l’ignorance de ce message ultime et cela se répercute au sein de leurs progénitures. Dans leurs lieux de culte par exemple, ils enseignent les versets du Qor’an aux enfants qui les répètent et mémorisent mécaniquement sans en connaitre le sens et le principe d’Unicité qu’ils contiennent. C’est pour cela que ces générations ce suivent et ce ressemblent. Le jugement de l’enfant est lié à celui de ces parents.
 
Et Allah est Le plus Savant
 


[1] Le coran serait, selon les mou‘tazilîtes, justifié par les circonstances auxquelles il fait allusion. Or, cette théorie est totalement rejetée par les ahloul sounna wal jama‘a, surtout par l’imam A7med pour qui le coran est incréé. C’est d’ailleurs l’imam A7med (Allah lui face miséricorde) lui-même, qui a réfuté cette jama‘at